A comme Angoulême

Au début de mes recherches généalogiques, j’ai cherché les actes de naissances de la fratrie de mon grand-père. Ils sont quatre garçons et aucun n’est né au même endroit. Les 3 premiers sont nés en région parisienne : René en 1907 à  Saint-Ouen, Marcel en 1909 à Paris et Roger en 1911 à Saint-Maur-des-Fossés. Quant au dernier, Victor Julien Schneider dit Totor, il naît le 2 octobre 1917 à Angoulême et plus exactement au 16 rue Saint-Marie.
totor

Victor Julien Schneider (1917-1976) *

Je me suis longtemps demandée pourquoi leurs parents Victor Gabriel Schneider et Philomène Clémentine Renée Boulanger étaient à Angoulême en 1917. En effet, à l’époque de la première guerre mondiale, ils vivaient déjà au 14 avenue Galilée à Saint-Maur-des-Fossés. J’ai pensé qu’ils avaient du s’éloigner de la zone de conflit. Mais pourquoi Angoulême?

J’ai eu un début de réponse lorsque j’ai consulté le registre de recensement de mon arrière-grand-père Victor Gabriel.
En effet ce dernier après s’être engagé volontairement au début de la guerre, au 31ème régiment territorial d’infanterie, a été affecté le 2 septembre 1916 à la Poudrerie d’Angoulême en qualité de plombier.
Sa femme, Philomène Clémentine Renée Boulanger, l’a-t-elle accompagnée directement ou rejointe un peu plus tard? Je ne suis pas sûre de le savoir un jour…
Il sera démobilisé le 1er mai 1919 et toute la famille rejoindra Saint-Maur-des-Fossés où Victor Gabriel récupérera les douilles en cuivre dans le jardin…
Source : 
Archives de Paris, D.4R1/869, n°3448
* Photographie de Victor Julien, prise sur les marches de l’église d’Adamville, à Saint-Maur-des-Fossés, le 24 décembre 1956, collection personnelle

La Poudrerie d’Angoulême a été créée sur ordonnance royale en 1817. L’établissement a été installé à l’ouest de la commune, à l’intérieur de la boucle formée par le méandre de la Charente. La force motrice du fleuve permettait initialement d’actionner 15 moulins à poudre.
Poudrerie d'Angoulême
La première guerre mondiale fit évidemment augmenter la production : pour se donner une idée de l’ampleur du site, entre 1914 et 1918, ce sont près de 25000 ouvriers, employés et ingénieurs qui ont produit jusqu’à 870 tonnes d’explosifs par jour.
 
Pour en savoir plus sur la poudrerie nationale d’Angoulême :
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5 réflexions sur “A comme Angoulême

  1. Votre article nous en apprend un peu plus sur la ville d’Angoulême. J’ai hâte de lire ce que vous choisirez pour les autres villes. A bientôt

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  2. Pingback: Philomène |

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